Un sur un million(1965/Avril-24)
La première partie
Los Angeles California
1-Merci, Frère Shakarian. Et bonjour, mes amis. C’est vraiment un plaisir d’être de nouveau ici, à Los Angeles, ce matin, avant cette grande convention, et avant les réunions qui auront lieu à l’hôtel Embassy pendant la semaine qui vient. Je compte bien vous voir tous là-bas. Et tous, nous sommes dans l’expectative de rencontrer notre Seigneur Jésus, de Le voir, Lui, là-bas. Il a promis qu’Il y serait. “Là où deux ou trois seraient assemblés”, Il serait là.2-Et je suis sûr que je L’ai rencontré ce matin, en montant les marches pour me retrouver ici, dans cette salle, au moment où tous les gens attendaient avec grande impatience le petit-déjeuner et la prédication. C’est un plaisir d’être avec vous, assemblés ici, et je dirai ceci à ceux qui nous écoutent à la radio. Il y a tellement de monde ici qu’ils… il a fallu que je descende à l’étage inférieur, pour parler à quelques personnes. Après avoir vu tellement de requêtes, des maladies de coeur et divers maux qui affectent leur corps, nous sommes maintenant ici pour prier pour les malades et les affligés.
3-Comme j’arrivais en haut des marches… J’ai justement ce monsieur âgé devant les yeux. Il s’est avancé vers moi et il m’a dit : “Frère Branham, il y a des années…” Il disait qu’il avait eu une maladie de coeur tellement grave qu’il… qu’on pensait qu’il allait mourir. Il avait fait prier pour lui, et la grâce de Dieu l’a guéri. Et le voici ce matin, il a quatre-vingts ans bien tassés, et il est dans la joie. Alors, cela nous donne une espérance nouvelle. 4-Maintenant, je demande avec instance les prières des gens qui écoutent ceci à la radio de même que de ceux qui sont ici. Après cette série de réunions, je partirai pour me rendre en Europe, en Afrique et ailleurs, pour des réunions. Et j’y vais par suite d’une vision, alors ce sera des réunions glorieuses, là-bas, j’en suis sûr. Depuis des années, j’ai le sentiment que le Seigneur veut que j’y retourne. Ce petit ministère humble, tout humble, qu’Il m’a donné, je ne pense pas qu’Il l’ait mené à terme là-bas, pas tout à fait encore. Il semblerait qu’il y ait peut-être quelque part une âme que je pourrais attraper dans le filet de l’Évangile, ce filet qu’Il m’a donné pour pêcher les gens, par le moyen de la guérison Divine, de la prière pour les malades. Et je demande avec instance vos prières, à vous qui êtes ici et à ceux qui nous écoutent à la radio.5-En ce moment je n’ai pas le temps de prendre un sujet et de prêcher, ce que je compte faire dans quelques minutes, ici, dans la—dans la… dans cette salle, mais je vais juste vous parler pendant quelques instants, faire connaissance. Quant aux gens qui sont dans le pays, je vais tout de suite faire la prière pour eux, là-bas, et pour vous qui êtes ici également. Je suis vraiment heureux de rencontrer tous ces gentils et nouveaux amis que je n’avais jamais rencontrés avant d’avoir été mis en rapport avec eux ce matin.6-Nous avons passé des moments merveilleux dans les services à d’autres endroits. Je ne m’éloigne plus beaucoup, il y a tellement à faire. Nous nous efforçons simplement de faire la navette entre Jeffersonville, dans l’Indiana, et Tucson, en Arizona, où nous sommes allés nous installer il y a quelques années, par suite d’une vision du Seigneur, qui nous a envoyés là-bas, et sans que je sache où j’allais. J’en ai parlé un peu, à beaucoup d’entre vous, ici à la cafétéria Clifton, avant mon départ, de même qu’aux réunions de Phoenix, de cette vision qui était venue. J’avais vu un rassemblement de sept Anges.7-Je sais que, vous qui nous écoutez à la radio, peut-être que beaucoup d’entre vous ne sont pas du plein Évangile, alors ceci peut sembler un peu mystérieux pour vous. Et ça le serait pour moi aussi, mais il y a… Si quelqu’un peut expliquer quelque chose, il n’y a plus à l’accepter par la foi. Ce sont des choses que nous ne pouvons pas expliquer que nous devons accepter par la foi. Nous ne pouvons pas expliquer Dieu. Aucun homme ne peut expliquer Dieu. Il est Souverain, et Il est grand et puissant. Nous—nous l’acceptons, c’est tout, parce que nous savons qu’Il est là. Et alors, à cause de la foi que nous déployons en l’acceptant, Il nous apporte la réponse, le baptême du Saint-Esprit. 8-Et je vais justement vous parler, dans quelques instants, ici, de “la voie, ou le lieu d’adoration de Dieu”. Et le seul lieu où vous pouvez L’adorer, le seul lieu où Il vous rencontrera jamais, il faut… Il y a une seule Église, un seul lieu, un seul moment, un seul peuple, c’est tout ce que Dieu rencontre. J’espère que le Seigneur bénira ce Message, dans vos coeurs, ici.9-Or, de venir à Tucson, c’était étrange, ces visions qui vous parlent au Nom du Seigneur. Pas une seule d’entre elles, d’aussi loin que je m’en souvienne, et je demanderais à n’importe qui d’autre s’il peut se souvenir d’une seule fois où Il aurait dit quelque chose qui n’était pas la Vérité. La chose arrive toujours exactement comme Il dit qu’elle arrivera.10-Et, d’après les Écritures, Il doit revenir vers nous dans les derniers jours, avec ce genre de ministère. Ce sera après le baptême de l’Esprit, le parler en langues, la guérison Divine et ainsi de suite, après ces choses-là. Le couronnement du message pentecôtiste, voilà de quoi nous parlons aujourd’hui. Ce ministère, du Christ Lui-même, personnifié au milieu de Son peuple, faisant les choses mêmes qu’Il avait faites lorsqu’Il était ici sur terre : dans Son Corps, l’Épouse qui fait partie de Lui, faisant ces mêmes choses, en tant que Mari et Femme, ou en tant que Roi et Reine, juste avant la cérémonie de Mariage.11-Cette semaine, si le Seigneur le veut, j’aimerais parler un peu de cela, pendant notre campagne là, au—à l’hôtel Embassy, et, à ma façon humble de le faire, faire un peu connaissance. Au—au temps et à l’heure où nous vivons, si une personne ne sait pas quelle direction prendre, quoi faire ou de quel côté se tourner, là on—on ne marche plus par la foi; on ne fait que supposer, on présume. Et présumer, c’est “s’avancer sans autorité officielle”. Alors, si nous n’avons pas la vraie autorité officielle, pour connaître ce que Dieu a dit qu’il arriverait en cette heure, comment donc pourrons-nous faire face à cette heure? Et il nous faut y faire face en connaissant, par la foi en Sa parole, les choses qui doivent arriver maintenant; et l’état des nations, l’état des gens, l’état de l’église, et tout ça.12-Nous devons connaître ces choses, et ensuite savoir comment aller y faire face. Si on ne sait pas comment faire, on ne fait que—que, comme nous disions autrefois, se lancer au petit bonheur la chance — se lancer, en espérant que ça arrivera, en espérant ceci, et en espérant cela, et “est-ce que ça va arriver?” Mais Dieu ne veut pas que nous fassions cela. Il veut que nous sachions ce qu’Il a dit au sujet de cette époque-ci, et qu’ensuite nous l’affrontions par la foi, parce qu’Il a dit que ce serait comme ça. Alors, nous—nous savons que vous êtes Vérité, à ce moment-là, parce que vous n’avez pas reçu la parole d’une personne, vous avez reçu Sa Parole à Lui, quant à ce que nous devons faire. Et nous espérons que notre Père Céleste va—va nous accorder cela cette semaine.13-Bon, je suis désolé d’avoir interrompu ce que j’étais en train de dire il y a quelques instants, au sujet de ma venue à Tucson. Moi, ce que je pensais, c’est que c’était la fin de ma vie. Je pensais que personne ne pourrait jamais supporter un tel choc — ce qu’il y avait eu là, ce qui était arrivé dans cette vision, ce matin-là chez moi, vers dix heures — et survivre à ça. Alors, je suis venu à Tucson, j’ai pris mes dispositions avec mon fils, pour que ma femme et—et mes enfants aillent le rejoindre après mon départ, parce que je pensais que c’était ma fin. Et je, à Phoenix, et dans beaucoup de réunions, avant que ça arrive, je vous avais dit exactement comment ça arriverait.14-Eh bien, quelques mois plus tard, un matin, j’étais dans le canyon Sabino, qui est situé juste au nord de Tucson. J’étais là-haut pour prier. Et pendant que je priais, j’avais la main en l’air, et je disais : “Père, je Te prie de me venir en aide d’une façon ou d’une autre, de me donner de la force, pour cette heure qui est devant moi maintenant. Et si ma tâche est terminée, ici sur terre, alors je dois aller vers Toi. Et ce n’est pas que j’y aille avec regret, mais, je sais que Tu prendras soin de ma famille. Je—je Te demande seulement de la force, pour cette heure.” Et quelque chose a heurté ma main!15-Or, pour vous qui nous écoutez à la radio, ce que j’ai dit peut vous paraître étrange, mais c’est la vérité. Et Dieu est mon Juge.16-J’ai regardé dans ma main, et il y avait une épée, avec un fourreau autour de la poignée. La poignée proprement dite était en nacre, et il y avait comme un genre de garde en or autour de la poignée. Et la—la lame, elle, à la voir, elle semblait comme, assez luisante, comme, oh, quelque chose comme du chrome ou quelque chose, qui miroitait au soleil.17-Maintenant, c’était vers dix ou onze heures du matin, très haut, sur le sommet d’une montagne. Vous imaginez ce qu’une personne (car il me semble bien que j’ai toute ma tête) ressentirait, debout, avec une épée venant de nulle part, personne à des kilomètres à la ronde, et tenir cela dans sa main. Je l’ai touchée, je l’ai saisie et j’ai fait tournoyer la lame de côté et d’autre, et c’était bien une épée.18-J’ai regardé autour de moi. J’ai dit : “Eh bien, mais comment cela a-t-il pu se produire? Me voici ici, debout, ici même, personne à des kilomètres à la ronde, alors d’où est-ce que c’est venu?” Et j’ai dit : “Eh bien, je—je pense que c’est peut-être le—le Seigneur, qui me signale que c’est le moment de ma fin.”Et une Voix a parlé et a dit : “C’est l’Épée du Seigneur.”19-J’ai pensé : “Eh bien, une épée, alors, ça sert à un roi, par exemple, pour faire quelqu’un chevalier.” Vous savez, comme on le faisait autrefois, en Angleterre et à différents endroits. J’ai pensé : “C’est à ça que ça sert, à faire quelqu’un chevalier.” J’ai pensé : “Eh bien, peut être que je dois imposer les mains aux gens, ou…” J’avais toutes sortes… La pensée humaine peut être tout embrouillée, vous savez. On ne sait pas. Notre pensée est limitée; la Sienne est infinie. Et au même moment, donc, elle… Alors elle a quitté ma main, et je ne sais pas où elle est allée, elle a disparu, tout simplement. Eh bien, pour quelqu’un qui ne comprend pas grand-chose aux choses spirituelles, il—il y aurait de quoi devenir fou. Vous resteriez là, à vous demander ce qui s’est passé.20-Et Il a dit : “Cette vision, ce n’est pas le moment de ta fin. Elle a trait à ton ministère. Cette Épée, c’est la Parole. Les Sept Sceaux vont être ouverts, les mystères des…”21-Deux semaines après, ou plutôt, deux mois après, j’étais sur la montagne avec un groupe d’amis, quand c’est arrivé. Sept Anges, aussi visibles que vous qui êtes ici, sont descendus du Ciel, d’un vol rapide. Les pierres se détachaient des montagnes et dévalaient les pentes, et—et les gens qui se trouvaient là poussaient des cris et tout, vous savez, la poussière volait partout. À ce moment-là, Il a dit : “Retourne chez toi. C’est pour maintenant, chaque Ange sera un sceau des Sept Sceaux.”22-Et c’est sur bande. Le livre va bientôt sortir, on est en train de le grammariser. Comme vous le savez, ma grammaire n’est pas très bonne, et les gens ne… Vous devez vraiment être des gens qui m’aiment, pour pouvoir me comprendre, avec ma grammaire. Mais un théologien est en train de le grammariser pour moi, et d’en enlever tous les—les… Eh bien, peut-être que je n’ai pas utilisé le bon mot, là. Je ne sais même pas. Alors, j’ai entendu quelqu’un rire, alors, je suppose que ce mot “grammariser” n’était pas bon. Mais moi, c’est comme pour le Hollandais, il faut vraiment prendre ce que je veux dire, et non ce que je dis.23-On vient de m’annoncer qu’il ne reste que trois minutes avant la fin de l’émission.24- Maintenant, chers amis qui écoutez ceci à la radio, et vous qui êtes malades et dans le besoin ici dans l’auditoire, pourriez-vous juste poser vos mains les uns sur les autres, pendant que nous prononcerons cette prière pour les malades. En effet, Jésus a dit, la dernière commission qu’Il a donnée à l’Église : “Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru.” “Ceux”, ceux qui auront cru! “S’ils imposent les mains aux malades, les malades seront guéris.”25-Cher Père Céleste, nous sommes comme des enfants aujourd’hui, nous obéissons à ce que Tu nous as dit de faire. Nous posons les mains sur toutes ces requêtes reçues par téléphone. Tu vois ceux qui sont dans le pays, là-bas, combien ils sont dans le besoin, les souffrances. Tu vois ceux qui sont dans le besoin, ici, qui souffrent. Alors nous Te les confions, Dieu bien-aimé, avec la foi en Ta Parole, en ce que Tu as dit : “Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru. S’ils imposent les mains aux malades, les malades seront guéris.” Accorde-le, Seigneur, au Nom de Jésus-Christ. Amen. [espace.non.enregistré.sur.la.bande—N.D.É.]
[Frère Branham termine la première émission de radio.—]